Protéger la haute mer

En ce mois de septembre 2018, l'ONU discute de la protection de la haute mer, ces eaux internationales qui n'appartiennent à personne, situées au delà des zones économiques exclusives.
 La haute mer recouvre près de la moitié de la planète, constitue près des deux tiers de l'océan mondial, représente 95 % de l'espace habité par des formes de vie sur cette planète et fait donc l'objet de toutes les convoitises humaines : ressources halieutiques, richesses minières ou énergétiques...
Certains voudraient reconnaître la haute mer comme "patrimoine de l'humanité", d'autres préfèrent le concept de "bien commun" moins contraignant. La haute mer est devenue au fil du temps un espace de plus en plus marqué par les activités anthropiques : câbles sous-marins, continent de plastiques, voies maritimes où se suivent des bateaux gigantesques. La France souhaite voir reconnu le rôle fondamental de l'océan dans la régulation du climat de la Terre.

Les ZEE françaises :

  Cette carte révèle par exemple l'importance des liaisons sous-marines pour transporter les flux d'informations numériques.